Antoine Galland, pionnier de l’archéologie
Publié le 19/06/2020 à 12:25 - Modifié le 02/08/2022 ABC
Les Journées européennes de l’Archéologie approchent à grands pas. C’est peut-être l’occasion de rappeler qu’avant le grand engouement pour cette discipline au XIXe siècle, elle fut portée par des humanistes ou orientalistes, personnages passionnés et érudits, comme Antoine Galland (1646-1715), traducteur des « Mille et une nuits ». Ce fut cette dernière œuvre qui lui apporta la célébrité, mais avant de l’accomplir, ce savant et bibliothécaire de Louis XIV avait passé de longues années à sillonner le Levant pour y faire des recherches d’archéologie et d’anthropologie, de littérature et de philologie grecque, arabe, persane et turque.
Antoine Galland s’est illustré par sa fonction « d’antiquaire » auprès de l’ambassadeur Charles Olier de Nointel à Constantinople, puis au service de Barthélemy d’Herbelot. Son œuvre d’érudition, assez peu connue, révèle toute son importance car elle ouvre une voix royale vers la découverte des civilisations orientales.
Pour aller plus loin :
« Bibliothèque orientale, ou Dictionnaire universel contenant généralement tout ce qui regarde la connoissance des Peuples de l’Orient…» , par Monsieur d’Herbelot, précédé d’un discours-préface d’Antoine Galland, à Paris 1697, à feuilleter sur Numelyo ;
« Le voyage à Smyrne : un manuscrit d’Antoine Galland (1678)», avant-propos d’André Miquel, textes présentés par Frédéric Bauden, éd. Chandeigne, Paris, 2000 ;
Articles en ligne:
« Nouveaux éclaircissements sur la vie et l’œuvre d’Antoine Galland » de Frédéric Bauden, publication de l’Université de Liège ;
« Réflexions sur l’archéologie » : une brève histoire du “cheminement” de cette discipline de Pierre Salmon, à lire sur Persée.
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