Boris Charmatz : danse extrême pour public buissonnier
Publié le 05/04/2017 à 15:41 - Modifié le 29/01/2021 Dominique
Associé au mouvement de la non-danse dans les années 90, directeur du CCN (Centre Chorégraphique National) de Rennes et de Bretagne depuis 2008, le chorégraphe Boris Charmatz travaille depuis à faire sortir la danse des musées et des CND (Centre Nationaux de la Danse). “Danse de nuit”, sa dernière pièce, met en pratique cette volonté.
Créée pour répondre aux attentats de “Charlie Hebdo”, cette déambulation vise à faire se rencontrer “des corps et des pensées, des amateurs et des professionnels, l’art contemporain et la danse, l’histoire et l’improvisation sauvage, le local et l’international”. Elle investit comme par effraction l’espace public. Elle puise à des sources toutes azimuth : flash mob, hip hop, agit prop, pantomime, veillée, théâtre dansé, die in, etc. Elle mêle mots et gestuelle, et met la lumière en mouvement.
Une étourdissante chorégraphie urbaine qui repousse les limites, toutes les limites : une danse élargie, donc ?
Boris Charmatz
- Créer l’étincelle de la danse : Fous de danse et le Musée de la danse [Article en ligne, hautlescours.fr]
- Présentation de la pièce chorégraphique [Article en ligne, maculture.fr]
- “Danse de nuit” [Extrait vidéo, You Tube]
- Inferno six-monthly #08, p.46, entretien avec le chorégraphe de “Danse de Nuits” [Revue,Catalogue en ligne]
- Tous nos documents sur et de Boris Charmatz [Catalogue en ligne]
Pour aller plus loin
- Crachez pas dans le Hip-Hop [Article sur l’influx.com]
- Le théâtre d’Agit prop [Catalogue en ligne]
- La pantomime [Catalogue en ligne]
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