La musique bâillonnée
- 27/11/2024
Censure un jour, censure toujours
Logokrisía, sensuuri, geom-yeol, cinzura, alraqaba, sansor, censure…ce mot existe dans quasiment toutes les langues et pour cause, la censure est universelle.
Le terme de « censure » revêt plusieurs acceptions. Pour certains il s’agit du seul cas où une autorité impose d’examiner une œuvre avant sa diffusion publique, et à l’issue de celle-ci l’interdit ou en restreint son contenu, voire sa cible.
Pour d’autres, et cela sera notre angle d’approche dans cet article, la conception de censure est plus large et assimilée à toute mesure visant à limiter la liberté d’expression, que cela soit avant ou après la publication de l’œuvre.
Si la censure s’immisce autant dans la presse, le cinéma, les arts plastiques, les jeux vidéo, la télévision, le théâtre, la littérature, nous nous limiterons ici à la musique qu’elle n’épargne pas ! Les raisons sont elles aussi variées : politique, religieux, culturel, bonnes mœurs…